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5 conseils-clés pour réussir les épreuves du concours d’animateur !

mai 2017

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Attiré par les métiers de l’animation, vous avez décidé de vous présenter aux prochaines épreuves d’un des 3 concours (externe, interne , 3e concours) d’animateur territorial (concours de catégorie B), qui débutent au mois de septembre 2017. Avec la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, du Projet Éducatif de Territoire (PEDT),… il est vrai que les professionnels de l’animation (animateurs de loisirs, responsables de centre de loisirs, coordonnateurs enfance-jeunesse-éducation…) sont des profils recherchés par les collectivités. Aussi, comment faire partie des futurs lauréats ? 5 conseils clés pour se présenter serein et bien préparé aux épreuves.

Connaître les attentes des membres du jury et… de vos futurs employeurs

Depuis 2011, la sélectivité du concours diminue un peu : 6 candidats présents en externe pour un poste au lieu de 4 auparavant.
Dans un récent rapport de mai 2016 , le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) est venu rappeler que la filière animation a « toute sa place » dans la FPT mais aussi, que l’évolution du contexte social et politique a fait émerger dans ce domaine, de nouvelles missions. En 2011, selon une étude du CNFPT portant sur les tendances de l’emploi territorial, 1 330 recrutements étaient prévus dans le secteur enfance et jeunesse. Désormais, le rôle éducatif des collectivités territoriales est reconnu, le rôle complémentaire des animateurs au sein de la communauté éducative à côté des familles et des enseignants également. Il est par ailleurs, indéniable que « l’éducatif » au sens large a pris une place centrale dans la lutte contre les inégalités.

Les membres du jury, à travers les épreuves d’admissibilité et d’admission des concours externe d’animateur territorial (série de questions,…) ou interne (note, entretien avec le jury) sont donc chargés de sélectionner les futurs professionnels qui seront capables d’intervenir dans ces différents secteurs : loisirs, culture, éducation, sport, vacances, prévention, événementiels..., mais aussi capables de développer des pratiques professionnelles transverses (relations humaines, méthodologie de projet...). En somme, les recrues parfaites... Et depuis 2011, les indicateurs des centres de gestion (CDG et CIG), organisateurs de concours, traduisent une légère hausse du niveau des candidats session après session. Il est donc important d’arriver bien préparé.

Comment faire ? Avant de vous lancer dans les révisions, prenez le temps de vous renseigner sur le métier d’animateur territorial. Les épreuves vont permettre de tester vos capacités d’analyse, d’argumentation, votre maîtrise des connaissances « métier » dans le domaine de l’animation, mais aussi votre niveau de compréhension de votre environnement professionnel et de vos futures missions, notamment lors de l’épreuve orale avec le jury.

L’épreuve de série de questions : les pièges à éviter

Esprit d’analyse, clarté et cohérence sont les qualités indispensables pour rendre un bon devoir à l’écrit.
Côté épreuves, pour le concours externe, les candidats doivent répondre à un ensemble de questions, dont le nombre est compris entre 3 et 5, à partir des éléments d’un dossier portant sur l’animation sociale, socioéducative ou culturelle dans les collectivités territoriales (durée : 3 heures – coef. 1). Le jury cherche ici à vérifier vos connaissances, mais aussi à tester vos capacités à analyser et à présenter des informations de manière organisée.

Pour arriver bien préparé, vous allez, bien sûr, devoir réviser et approfondir vos connaissances en matière d’animation sociale, socioéducative ou culturelle dans les collectivités territoriales. Trop de candidats, qui exercent déjà des fonctions d’animation par exemple, méconnaissent encore totalement la protection des mineurs, et notamment la procédure de signalement, « ce qui est rédhibitoire » (cf. extraits du rapport du jury CIG de la petite couronne session 2011).

Ensuite, vous allez devoir vous entraîner à répondre aux questions. Le jour J, votre copie doit respecter l’ordre des questions. Si vous n’avez pas la réponse à une question, ne perdez pas de temps inutilement, sautez des lignes et revenez plus tard sur cette question. N’employez pas de style télégraphique, ni d’abréviations. Pour ne pas perdre des points, vous devez respecter les règles d’ orthographe et de syntaxe. Trop souvent le jury déplore « l’indigence rédactionnelle de nombre de copies » et « craint que nombreux soient les candidats incapables de produire correctement les écrits que leurs missions imposent » (cf. extraits du rapport du jury CIG de la petite couronne 2011). Bien qu’il ne s’agisse pas ici d’une dissertation, les réponses demandent une réflexion personnelle et une argumentation de votre part.

Comme une mini-dissertation, vos réponses doivent être courtes mais construites en suivant une certaine logique (causes/conséquences, avant/maintenant/
perspectives,…). Sur la forme, tâchez d’être clair et précis : une ou deux phrases d’introduction, un développement, puis une ou deux phrases de conclusion.  

L’épreuve de rédaction de note : visez la solution opérationnelle !

Clarté et précision. Un conseil également valable pour l’épreuve écrite du concours interne. Pour cette épreuve, il s’agit de rédiger une note à partir des éléments d’un dossier portant sur l’animation sociale, socioéducative ou culturelle dans les collectivités territoriales. Cet écrit  va servir à évaluer vos capacités à analyser une situation en relation avec les missions dévolues au cadre d’emploi des animateurs. Autrement dit, les membres du jury vont chercher à savoir si vous savez présenter des solutions opérationnelles. Bien sûr vos connaissances sur le sujet seront appréciables, mais il ne s’agit pas, ici, de les vérifier puisque les éléments utiles sont, en principe, contenus dans le dossier. En 3 heures, il vous faut, non seulement informer, transmettre des renseignements de façon claire et concise face à une demande hiérarchique (directeur général des services, directeur du pôle « enfance/jeunesse »…), mais aussi, et surtout, proposer, en seconde partie, des solutions appropriées.

Les annales vous permettront de vous entraîner. Les organisateurs des concours publient régulièrement sur leur site Internet les sujets les plus récents et complets du concours d'animateur territorial.  Des publications qui gagneront à être complétées par des travaux corrigés lors de formations intensives par exemple. Un « joker » certes, mais important : qu’elles se présentent sous forme d’entraînements à la maison et/ou de stages « présentiels », les formations offrent un suivi rapproché et vous permettront de demander des conseils en direct aux intervenants.  

Améliorez votre culture territoriale…

Pour arriver bien préparé, vous allez devoir construire et réviser des fiches thématiques portant, par exemple, sur : la situation de l’animation dans l’évolution générale de la société, la connaissance des publics, le budget d’une action d’animation, les principales obligations liées à l’organisation de toute activité en matière de responsabilité civile et pénale, d’assurance et de protection des mineurs ou encore, les techniques fondamentales de prévention en matière d’hygiène et de santé. La lecture des journaux spécialisés (ex. La Lettre du cadre territorial, La gazette des communes) vous servira. Mais vous devez vous montrer également curieux, et suivre l’actualité de l’animation, de l’action sociale, et des réformes relatives aux collectivités territoriales et au statut des fonctionnaires.

Lire la presse (Le Monde, Les Echos…), en étant particulièrement attentif à la dimension territoriale est un bon moyen pour étendre sa culture et améliorer ses connaissances théoriques.

A l’oral : Arrivez motivé et conscient de la réalité de votre (futur) métier  

L’épreuve d’entretien avec le jury est redoutée. Pourtant une attitude positive et un bon entraînement permettent une bonne communication et une bonne gestion de son stress.   

Admissible ? Bravo. Pour réussir l'épreuve d'entretien, qui démarre par un exposé (portant  sur votre formation et votre projet professionnel en externe, et sur les acquis de votre expérience professionnelle en interne), il est conseillé dans un premier temps, d’établir votre curriculum vitae (CV). Cet exercice vous permettra de synthétiser et structurer votre parcours personnel. Ensuite, il est indispensable de bien réfléchir aux principales raisons de votre candidature (goût de l’animation, polyvalence des missions, cadre hiérarchisé, volonté de travailler en équipe,…). En les ayant en tête, le jury pourra comprendre vos motivations.

Enfin, il est évident que le jury attend d’un candidat qu’il connaisse le métier auquel il se destine. Les membres du jury vont s’assurer que l’image que vous vous faites du métier correspond bien à la réalité de ce dernier (contraintes personnelles, impact sur la vie familiale, contact avec le public…). N’hésitez pas à aller interroger des animateurs déjà en poste et… entraînez-vous à l'oral   !

Dernier rappel : Les animateurs interviennent dans le secteur périscolaire et dans les domaines de l’animation des quartiers, de la médiation sociale, de la cohésion sociale, du développement rural et de la politique du développement social urbain… Les futurs lauréats sont donc ceux qui sont engagés dans le sens d’une action publique de qualité, sur les territoires, afin de répondre toujours mieux aux besoins des populations. 

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