Actualité

Comment bien vous préparer pour réussir le concours d’ingénieur territorial en 2025 ?

avril 2025

lien externe vers facebook lien externe twitter lien externe vers Google+
lien externe imprimer lien externe envoi par email

Les prochaines épreuves d’admissibilité du concours (interne et externe) d’ingénieur territorial auront lieu les 18 et 19 juin 2025. Comment optimiser votre préparation durant les quelques semaines restantes ? Et surtout, comment décrocher de bonnes notes pour être sur la prochaine liste d’aptitude ?

Concours interne, concours externe d’ingénieur territorial, quelles différences ? 

Il existe deux concours d’accès au grade d’ingénieur territorial (catégorie A : fonction d’encadrement, conduite de projet, etc. – filière technique - fonction publique territoriale) : le concours externe sur titres avec épreuves et le concours interne (pour les agents qui sont déjà fonctionnaires, ayant au moins 4 ans de service effectif au 1er janvier de l’année du concours). Les deux sont organisés par les centres départementaux de gestion (CDG ou centre interdépartemental des petite et grande couronnes parisiennes - CIG).

Le concours externe comporte :

  • L’épreuve unique d’admissibilité qui consiste, à partir de l’analyse d’un dossier remis au candidat, en la rédaction d’une note tenant compte du contexte technique, économique ou juridique lié au support remis. Celui-ci porte sur l’une des spécialités, choisie par le candidat au moment de l’inscription (durée : 5 heures ; coefficient 5).
  • L’épreuve orale obligatoire d’admission : un entretien permettant d’apprécier les connaissances et aptitudes du candidat dont l’intitulé réglementaire est le suivant : « Cet entretien consiste, dans un premier temps, en des questions portant sur l’une des options choisies lors de son inscription, au sein de la spécialité dans laquelle il concourt. L’entretien vise ensuite à apprécier l’aptitude du candidat à s’intégrer dans l’environnement professionnel au sein duquel il est appelé à exercer ainsi que sa capacité à résoudre les problèmes techniques ou d’encadrement les plus fréquemment rencontrés par un ingénieur » (durée : 40 minutes ; coefficient 5).
  • Une épreuve orale d’admission facultative de langue vivante étrangère (allemand, anglais, ... durée : 15 minutes ; coefficient 1).

Le concours interne comprend :

3 épreuves d’admissibilité :

  • Une épreuve écrite de mathématiques appliquées et de physique appliquée (durée : 4 heures ; coefficient 3) ;
  • La rédaction d’une note à partir d’un dossier portant sur la spécialité choisie par le candidat, au moment de son inscription (durée : 4 heures ; coefficient 3) ;
  • L’établissement d’un projet ou étude portant sur l’une des options choisie par le candidat au sein de la spécialité dans laquelle il concourt (durée : 8 heures ; coefficient 7).

L’épreuve orale obligatoire d’admission est un entretien portant sur l’expérience professionnelle, les connaissances et les aptitudes du candidat. Cet entretien consiste, dans un premier temps, en des questions portant sur l’une des options choisies par le candidat au sein de la spécialité dans laquelle il concourt. L’entretien vise ensuite à « apprécier sa capacité à analyser son environnement professionnel ainsi que son aptitude à résoudre les problèmes techniques ou d’encadrement les plus fréquemment rencontrés par un ingénieur » (durée : 40 minutes ; coefficient 5).

Vous pouvez aussi obtenir des points en plus en vous présentant à l’épreuve facultative d’admission d’épreuve écrite de langue vivante étrangère (durée : 2 heures – coefficient 1).

En résumé, les épreuves d'admissibilité des concours d’ingénieur territorial visent à garantir un socle de connaissances dans les domaines à caractère scientifique et technique entrant dans les compétences d’une collectivité (commune, département, région) ou d’un établissement public territorial (syndicat mixte, laboratoire de l’eau, communauté de communes, métropole, OPH,…). Les épreuves d’admission permettent d’évaluer au-delà de vos connaissances, votre compréhension des enjeux et mécanismes qui régissent l'action des collectivités locales et territoriales (CT). 

Conseil n°1. A 3 mois des épreuves… Faites un point sur votre plan de révision après une auto évaluation 

Les épreuves sont élaborées de manière à assurer un équilibre entre d’une part, un niveau de savoirs et d'aptitude ; d’autre part, le développement des compétences professionnelles (rédaction, expression…). 

Pour réussir, se présenter sans un minimum de préparation est irréaliste même pour un candidat très talentueux. Lisez ou relisez les rapports établis pour les concours des années précédentes par le jury. Cela va vous permettre de comprendre les exigences et les attentes des membres de jury, aussi bien pour les épreuves écrites ou orales, et donc, notamment de savoir si vous avez les connaissances nécessaires ou si des efforts de remise à niveau dans une ou plusieurs matière(s) sont à produire.

En 2023, le jury du CDG petite couronne conseillait aux candidats sur l’épreuve de note de projet de « travailler la méthodologie » : comme par exemple « apprendre à bien structurer sa pensée ; travailler la démarche de projet : se pencher sur toutes les phases d’un projet ; développer les outils appropriés et maîtriser le mode projet ; ouvrir la focale : savoir se positionner en « cadre/manager » ; ou encore, sortir de son quotidien et de son cœur de métier… »   

Autrement dit, cela demande de l’anticipation et un programme de préparation personnalisé. A 3 mois des épreuves, faites un point : sur vos connaissances, soyez le plus honnête possible ; votre méthodologie. Le concours d’ingénieur territorial demande un travail de fond, avec des connaissances maitrisées en droit, en management, en finances publiques, etc. Le programme de mathématique/physique de la première à la terminale doit être parfaitement connu pour aborder cette épreuve avec sérénité, et éviter la note éliminatoire. Il convient de travailler tous les éléments du programme. Pour maîtriser les fondamentaux, une formation pointue est nécessaire.

En d’autres termes, posez-vous et prenez le temps de réfléchir afin de savoir quels sont les contenus incontournables et les exercices à faire ou refaire importants pour la réussite de vos épreuves. 

Si tout va bien, continuez comme un athlète avant une compétition à suivre votre programme. S’il reste des efforts dans une ou plusieurs matière(s) à produire, que vous prenez conscience que vous avez pris du retard dans vos révisions, rassurez-vous, même le plus vaillant des candidats peut se voir rattraper par la réalité. Il est encore possible de rattraper la situation, mais, il va falloir déployer un maximum d’efficacité. Comment ? En faisant face à la situation, en l’acceptant et en adoptant un plan d’action bien calibré au temps qu’il vous reste.

Conseil n°2. Travaillez avec les documents clés pour faire la différence 

Maintenant que vous savez où vous devez préserver et progresser, comment vous y prendre ? Il est hors de question d’opter pour le plan « je dévore un maximum de connaissances en un minimum de temps », sous peine d’indigestion. Et puis, matériellement, de toute façon, la masse de connaissances (mathématiques,…) à ingurgiter est trop importante, nuits blanches incluses.

Prenez un premier temps pour réunir et classer vos ressources de révisions (ex. notes, fiches, manuels annotés, surlignés,…) puis, entamez de manière classique, vos révisions par chapitre. 

A ce stade, l’entrainement est la solution. Aidez-vous des annales https://www.vie-publique.fr/catalogue/285901-ingenieur-territorial-2023-specialites-ii. Par exemple en 2023, les thématiques des sujets de l’épreuve de projet, dans la spécialité « Urbanisme, aménagement et paysages » portaient sur : « Urbanisme : requalification d'une friche hospitalière à caractère patrimonial, avec gestion intégrée de l'eau en milieu urbain » ; « Paysages, espaces verts : requalification des cours d’école ». 

Conseil n°3. Appropriez vous les outils méthodologiques 

Travaillez par séquence afin de vous approprier les outils pédagogiques. Ce sont des points de passage obligés qui permettent de prendre confiance. Parmi les outils fondamentaux à acquérir puis à maitriser :

  • la « méthode » de rédaction d’une note,
  • les techniques de lecture active… 

Objectifs : savoir faire le lien entre les documents du dossier avec le sujet à traiter, construire un plan adapté, ... 

Gardez le cap et rappelez-vous que les règles méthodologiques ont fait la preuve de leur efficacité par le passé.

Conseil n°4. Rappelez-vous vos motivations et pensez « efficacité »

Pour ne pas baisser les bras, ayez en tête que vous ne préparez pas ce concours par hasard, vous avez un objectif, une ambition, des aspirations, un projet professionnel (ex. occuper un poste de responsable de la gestion d’un service technique ou au sein d’un laboratoire d’analyses chimiques ou des eaux ; ou encore, de directeur des services techniques d’une ville, …),...Les afficher sur le frigo ou l’endroit où vous révisez peut vous booster en cas de baisse de régime. 

Votre mental va surement vous mettre en mode « panique ». Et tant que vous ne le rassurerez pas, il va continuellement vous rappeler que vous avez eu des choses en retard à faire. 

Pour sortir de l’angoisse, il faut vous donner des directives et un plan d’actions clairs…dans une logique d’efficacité. De même, ne pas compter vos heures d’entrainement, de lecture, de révisons, pour réussir est à saluer, personne ne vous contredira, mais il est important de garder un rythme de vie sain même à quelques semaines des épreuves : sachez vous offrir des plages de détente, pour sortir, faire du sport, etc. : des ingrédients utiles pour maintenir votre équilibre et ne pas chuter avant la ligne d’arrivée.

Conseil n°5. Mettez toutes les chances de votre côté en sortant la carte atout de la préparation suivie 

Il faut le reconnaître, les épreuves des concours d’ingénieur territorial sont des épreuves qui demandent un bon mental. « L’épreuve de note ? Traiter un dossier de plus de 30 pages en 4 ou 5 heures ? Infaisable. » (…) « Les « faux externes » ? Ils ont plus de chance de réussir… ». Avant de paniquer, respirez profondément et prenez le temps de vous convaincre que la question n’est pas de réaliser un devoir ou un oral parfait mais d’être le meilleur possible.

Encore des doutes ? Toutes voies de concours confondues, les jurys soulignent l’impact vertueux d’une préparation spécifique : 2/3 des lauréats en interne et 1/3 en externe avaient préparé les épreuves en recourant à un organisme de préparation en présentiel - formations intensives – ou encore à distance. En recourant à un organisme chevronné, vous obtiendrez une méthodologie, des cours, des devoirs avec des corrections personnalisées, des conseils, une écoute, un tutorat téléphonique...

Cliquez ici pour tout savoir sur la préparation au concours d’ingénieur territorial 100% en ligne conçue par des experts de la fonction publique de Carrières Publiques.

Conseil n°6. A l’épreuve de rédaction d’une note à partir d’un dossier : pensez « opérationnel »

L’épreuve de la note est une épreuve dite « professionnelle » servant à mesurer votre aptitude et vos connaissances, qui doivent être précises.

Le rôle de l’ingénieur territorial a évolué ces dernières années. Force de propositions, aide à la décision des élus et autorités locales, il doit aussi montrer qu’il sait agir de façon concrète, être curieux (ex. L’intelligence artificielle (IA) est et sera un outil de gestion dans les CT, un ingénieur territorial savoir comment l’utiliser), qu’il sait conduire le changement et travailler en transversalité, ou encore, gérer une crise et au-delà, préparer la résilience de sa collectivité,…

Aussi, pour les propositions, celles-ci doivent, sur le fond, être argumentées et comporter des recommandations (avantages, inconvénients, conditions de réussite). Il vous faut envisager tous les aspects : juridiques, sociétaux, environnementaux, économiques, financiers, managériaux… y compris les principes déontologiques relatifs au service public (intérêt général) et la maîtrise des notions de planifications (maîtrise d’ouvrage, …).

Rappelez vous, chaque point (en plus ou en moins) fera la différence. Alors côté rédaction, soignez les intitulés, soyez concis et précis. Votre correcteur sera sensible à la forme de votre note. Vous lire doit être facile : les titres et sous-titres de votre écrit doivent être en quelque sorte la synthèse du rapport ; il faut aérer la présentation, utiliser un vocabulaire précis et simple mais éviter le style télégraphique. Enfin, prévoyez 10 minutes pour vous relire.  

Conseil n°7 – Admissible ? Apportez au jury la preuve que vous êtes déjà un ingénieur territorial

Devenir ingénieur territorial c’est bien plus une rejoindre un cadre d’emplois. Dans la Territoriale, un vrai sentiment d’appartenance est présent. Si vous possédez une « culture maison », sachez que celle sera, le jour J, très appréciée à l’écrit, comme à l’oral.

Lors de l’oral d'admission, que vous passiez le concours interne ou externe, schématiquement, l’objectif poursuivi est identique : cerner votre motivation et apprécier votre aptitude à exercer les missions dévolues à un ingénieur territorial. 

En poste, vous allez avoir à réaliser et encadrer les travaux demandés par une assemblée collective territoriale (conseil municipal, départemental,…),  gérer le service technique dans lequel vous seront données vos attributions, exercer votre profession selon votre spécialité comme l’aménagement rural ou urbain, l'architecture, l'environnement, l'informatique ou encore l'urbanisme.

Au carrefour des dispositifs, vous aurez une place stratégique, y compris auprès des élus, particulièrement en cette période de réorganisation. Vous devez savoir travailler en transversalité, argumenter, coopérer, analyser, prendre des initiatives, être rigoureux, dynamique, méthodique, réactif, avoir une bonne qualité d’écoute, mais aussi, savoir faire preuve de distanciation, gérer et encadrer une équipe. En tout cas, ce seront quelques unes des qualités à démontrer aux membres du jury sans oublier vos aptitudes « de terrain ». 

Enfin un dernier conseil : Même s’il n’y a pas de modèle idéal à prendre comme référence, lors de l’entretien, oubliez le sempiternel plan en trois parties où vous conclurez sur le « bonheur » que vous aurez à obtenir la sécurité de l’emploi. 

Sortez de votre zone de confort, mettez en avant votre motivation, faites preuve d’audace, d’innovation. Montrez que vous avez des qualités personnelles fortes et plus particulièrement, une ouverture d’esprit, une sensibilité, un sens de l’action et de l’intérêt pour le service public. 

Bonne préparation avec Carrières Publiques

Inscrivez-vous à la newsletter Carrières Publiques !

Merci de renseigner votre e-mail

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par Carrières Publiques de la société GROUPE MONITEUR, RCS Créteil 403.080.823. GROUPE MONITEUR ou toutes sociétés du groupe Infopro Digital pourront les utiliser afin de vous proposer pour leur compte ou celui de leurs clients, des produits et/ou services analogues. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Merci, nous vous confirmons votre inscription à la newsletter Carrières publiques.

Une erreur est survenue veuillez réessayer ultérieurement

×