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Être le meilleur le « Jour J » des épreuves du concours d’adjoint administratif principal de 2e classe
novembre 2017
Les prochaines épreuves des concours d’adjoint administratif principal de 2eme classe (anciennement adjoint administratif de 1ère classe - catégorie C) de la fonction publique territoriale se dérouleront en mars 2018. Le nombre de candidats étant faramineux pour ce type de concours, il ne suffit pas d’être bon, il faut être meilleur que les autres. Tout point ou demi-point comptant, prenez le temps de lire ces conseils clés pour décrocher le « sésame ».
Le jour J… Pas de négligence : ni sur le fond, ni sur la forme de votre copie
Montrez, comme tout futur adjoint administratif principal de 2ème classe de qualité, que vous avez d’excellentes capacités rédactionnelles et que vous savez jongler avec les chiffres. Il est indispensable de bien lire (et relire) le sujet et les questions posés à chaque épreuve. Si le barème des questions est détaillé, dosez vos efforts sur les questions qui « rapportent » le plus de points. Les textes proposés dans la première épreuve ne requièrent quasiment aucune connaissance particulière. S’agissant de la seconde, le travail de révision du programme est à la portée de tous. Pour réussir les deux épreuves, cinq points sont, en revanche, essentiels à avoir en tête :
- la présentation et l’écriture revêtent une importance non négligeable. Un effort en la matière rend la tâche du correcteur beaucoup plus agréable. En revanche, une copie mal présentée, une écriture négligée, parfois difficile à déchiffrer, provoquent chez le correcteur une impression négative quant au sérieux du candidat.
- la correction linguistique est d’une grande importance. On ne répétera jamais assez à quel point il convient d’être respectueux de l’orthographe et de la grammaire. Les jurys notent à regret, trop régulièrement, que les copies totalement dépourvues de fautes sont rares !
- il est nécessaire de rendre une copie achevée et de bien se relire en fin d’épreuve. Gardez 5 bonnes minutes pour faire ce travail et vous marquerez des points.
- au-delà des règles d’orthographe et de grammaire stricto sensu, vous devez montrer que vous maîtrisez les codes de l’écrit : on ne s’exprime pas à l’écrit comme à l’oral.
- pour les exercices, que ce soit en français ou en mathématiques, il importe de prendre connaissance des programmes et de vérifier que toutes les notions y figurant sont connues et maîtrisées. Trop de candidats ratent l’admissibilité parce qu’ils n’ont pas pris cette peine.
Les candidats qui obtiennent une bonne note sur l’épreuve de compréhension sont ceux qui montrent qu’ils ont bien compris le texte et qui savent rendre compte de cette compréhension dans un français correct ; s’agissant des exercices, les résultats des sessions précédentes tendent à prouver qu’une préparation minimale permet de garantir une note honorable.
Pour convaincre à l’oral : Sachez vous adapter aux exigences du métier !
Admissible ? Félicitations. Les épreuves obligatoires d’admission, comprennent :
- un entretien visant à évaluer votre aptitude, votre motivation à exercer les missions dévolues d’un adjoint administratif principal de 2ème classe, mais également vos connaissances de l’environnement professionnel dans lequel vous serez appelé à exercer vos fonctions une fois en poste. Pour le concours interne et le troisième concours, cet entretien tend également à apprécier votre expérience (Durée : 15 minutes - Coef. 3) ;
- une épreuve pratique de bureautique. Il s’agit ici de vérifier votre aptitude à utiliser un logiciel de traitement de texte, un tableur ou encore les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Durée : 15 minutes – Coef.1). Il ne s’agit en aucun cas de vérifier vos connaissances sur des logiciels particuliers dits « logiciels métiers » (ressources humaines, finances publiques, etc.). Pour les membres du jury, cette dernière épreuve est l’occasion de se faire une idée sur votre capacité à être un bon collaborateur. Ils vont donc vous mettre dans des conditions qui vous permettent de donner le meilleur de vous-même. En revanche, des questions pourront être posées oralement aux candidats qui seraient incapables d’accomplir les tâches demandées. L’absence totale de maîtrise de l’outil informatique, des tableaux sous Excel, par exemple, constitue un défaut rédhibitoire. Travaillez ce point si ce dernier est « faible ».
Enfin, les épreuves d’oral permettent d’évaluer si vous avez les qualités et les compétences nécessaires pour assumer des fonctions d’adjoint administratif principal de 2ème classe : maîtrise de l’outil informatique, sens de l’organisation, réactivité, mais aussi l’écoute, une expression orale de qualité… Donc, si vous voulez être un futur lauréat, évitez, par exemple, toute familiarité avec les membres du jury.
Gagnez des points grâce aux épreuves facultatives
Au moment de votre inscription, vous pourrez demander à subir, à titre facultatif, soit une épreuve écrite de traduction d’un texte en langue étrangère (allemand, anglais, espagnol, italien, russe, arabe moderne, portugais, néerlandais, grec - Durée : 1 heure – Coef. 1) ; soit une interrogation orale en droit public ou de la famille ou de finances publiques (Durée : 30 minutes dont 15 minutes de préparation – Coef. 1).
Prendre cette option est un bon moyen de gagner des points. Mais pour y arriver, vous devez travailler avec les notes de cadrage et les rapports du jury des sessions précédentes. Des documents qui rappellent que pour l’épreuve de langue par exemple, proposer une traduction « mot à mot » est une erreur. Ne tombez pas non plus dans des pièges qui conduisent à des faux sens voire à des contre-sens (ex. les « faux amis » en anglais : ces mots qui ressemblent beaucoup à un mot français mais dont le sens est différent).
Pour l’oral de connaissances, un travail de révision hebdomadaire - au moins 4 mois avant l’épreuve - avec une vingtaine de fiches thématiques - permet d’arriver serein le jour de l’épreuve.
Les modalités de l’épreuve varient d’un centre organisateur à l’autre, il est important que vous demandiez le plus tôt possible des précisions auprès des services de concours et d’examens.
Et s’il reste un doute sur quoi que ce soit ? Avant qu’il ne soit trop tard, il ne faut pas hésiter à poser des questions à d’autres candidats ou lauréats… afin de lever toutes incertitudes anxiogènes et contreproductives.