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Jour J de l’examen de technicien principal de 2e et 1re classe : un examen pour quelles missions ?
février 2017
Les prochaines épreuves des examens de techniciens territoriaux principaux commencent en avril 2017. Avec un taux de réussite qui dépasse les 15%, cet examen professionnel est un des plus populaires de la filière technique de la fonction publique territoriale. Réussir cet examen pour quelles missions ?
Préparer l’examen de technicien territorial principal de 2e et de 1re classe, pour quelles missions ?
Les titulaires des grades de technicien principal de 2e et de 1re classe ont vocation à occuper des emplois relevant des mêmes domaines d’activité que les techniciens territoriaux avec un niveau d’expertise plus important (ex. Chargé des réseaux et télécommunications, Technicien support et services).
- Ils peuvent assurer, pour les maires, présidents de conseils départementaux et régionaux mais aussi des EPCI (intercommunalités), la direction de travaux sur le terrain, le contrôle des chantiers, la gestion des matériels ou encore participer à l’élaboration de projets de travaux neufs ou d’entretien.
- Ils peuvent aussi procéder à des enquêtes, contrôles et mesures techniques ou scientifiques, exercer des missions d’études et de projets et être associés à des travaux de programmation.
- Enfin, ils peuvent être investis de fonctions d’encadrement de personnels ou de gestion de service ou d’une partie de services dont l’importance, le niveau d’expertise et de responsabilité ne justifient pas la présence d’un ingénieur.
Côté rémunération, le système indiciaire qui sert de base à la rémunération est le même que celui qui est applicable aux fonctionnaires de l’État (Techniciens supérieurs de l'équipement et Contrôleurs de travaux publics de l'Etat). Ainsi pour un technicien principal de 1re classe, l’échelle indiciaire est de 418 à 683 (indices bruts) avec 11 échelons : soit 1 728,15 € bruts mensuels au 1er échelon, et 2 645,79 € bruts mensuels au 11ème depuis le 1er juillet 2016. Au traitement s’ajoutent éventuellement : une indemnité de résidence, le supplément familial de traitement, certaines primes ou indemnités.
Le jour J : Garder les bons réflexes pour réussir l’épreuve écrite
Le jour J est arrivé… Pas de négligence. Il est indispensable de bien lire (et relire) le sujet proposé à chaque épreuve. Chaque mot qui le compose a son importance. Inutile de se précipiter à écrire avant d’avoir compris ce qui est demandé et ce qu’attend le jury. Le rapport technique vise d’abord à informer rapidement et efficacement l’autorité hiérarchique, sur les problématiques essentielles du sujet proposé et s’inscrit dans un processus de prise de décision. Il comporte ainsi deux parties distinctes : une première partie, exclusivement rédigée à l’aide des éléments du dossier, qui informe le destinataire (cadre juridique, contraintes techniques et financières, etc.) et, une seconde partie, qui présente des propositions opérationnelles. Pour réussir cette épreuve, 5 points sont essentiels à avoir en tête :
- Rendre un travail achevé - sans cela, pas de bonne note possible - une partie qui manque, une fin bâclée, dans un style télégraphique ou illisible, des développements trop brefs… conduiront nécessairement à une note en dessous de la moyenne. Et cela quelle que soit la qualité du reste.
- Ensuite, traiter le sujet ;
- Structurer les réponses ;
- Apporter un contenu de qualité ;
- Et, enfin, veiller à la forme rédactionnelle de présentation du rapport (timbre, destinataire, objet…) en maîtrisant le vocabulaire spécifique.
A l’oral : Envisagez votre futur en tant que technicien principal !
En bref, le meilleur candidat est celui qui sait montrer qu’il sera un bon technicien principal capable de s’adapter aux besoins de services publics !
Admissible ? Félicitations. Il est fondamental de ne pas attendre d’avoir passé l’épreuve écrite pour se préoccuper de l’oral. Pour se placer dans la meilleure posture et préserver ses chances : après l’écrit, prenez une semaine de relâche et remettez-vous au travail comme si le passage de l’entretien avec le jury était obligé.
Le libellé de cette épreuve ne doit pas vous égarer : ce n’est pas une conversation « à bâtons rompus » avec un jury, mais une épreuve qui repose, après un exposé de 5 minutes sur votre expérience professionnelle, sur des questions du jury destinées à apprécier :
- vos aptitudes à exercer les missions dévolues au cadre d’emplois de technicien principal de 2e et 1re classe (examen de promotion interne) ;
- votre maîtrise de questions techniques (examen d’avancement de grade).
Loin d’une simple énumération chronologique de votre CV, il s’agit de valoriser votre expérience et les compétences acquises tout au long de votre parcours de formation (initiale, continue, stages…) et professionnel. Au-delà de vos connaissances et de votre motivation, à vous de démontrer au jury que vous avez les aptitudes et qualités humaines et intellectuelles indispensables pour exercer les fonctions de technicien territorial principal de 2e ou 1re classe et que vous saurez répondre au mieux aux attentes des décideurs, des agents que vous encadrerez, et des usagers du service public !