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Nos 10 conseils clés pour réussir le concours de rédacteur territorial

février 2025

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Les prochaines épreuves du concours de rédacteur (externe, interne, 3e voie) de rédacteur territorial débutent le 16 octobre 2025. Vous avez donc huit mois pour arriver fin prêt aux épreuves et figurer au final, sur la liste d’aptitude.

Pour parcourir ce chemin vers la réussite dans les meilleures conditions, il vous faut vous poser les bonnes questions : Comment savoir si vous possédez les compétences fondamentales recherchées par le jury ? Comment travailler vos points forts et vos (éventuels) points faibles pour évoluer rapidement ? Comment prouver lors des épreuves écrites et orales que vous serez un bon rédacteur ? Vous l’avez compris l’important...c’est vous ! Allez, on fait un point sur la question...

Conseil n°1 : Vérifiez que vous avez les compétences attendues pour devenir un bon rédacteur 

Avant de démarrer votre préparation, il faut vérifier que vous avez bien compris ce que le jury attend de vous. Le concours de rédacteur territorial (Catégorie B – filière administrative – Fonction publique territoriale) comporte peu d’épreuves d'admissibilité :

  • En externe, vous aurez à répondre à une série de questions dans le domaine (finances / droit public / action sanitaire et sociale / droit civil) que vous aurez choisi au moment de votre inscription (durée : 3 heures ; coef.1) et à rédiger une note à partir des éléments d'un dossier portant sur des notions générales relatives aux missions, compétences et moyens d'action des collectivités territoriales (durée : 3 heures ; coef.1) ;
  • En interne et en 3e voie, vous vous aurez à rédiger une note à partir des éléments d'un dossier portant également sur le domaine choisi lors de votre inscription. 

Vous allez donc devoir restituer des connaissances mais, et surtout, devoir prouver au jury que vous avez les compétences pour devenir un bon rédacteur territorial.

Pour ce qui est de l’admission, quel que soit le concours de rédacteur (externe, interne, 3e voie), l’épreuve d’entretien avec le jury est un temps d’échange, un dialogue (durée : 20 minutes) permettant là encore, aux membres d’apprécier vos connaissances sur la fonction publique territoriale, les moyens d’action et le fonctionnement des collectivités territoriales ; mais aussi :

  • quel intérêt certain vous portez aux questions d’actualité en lien avec ces domaines (Ex. la fracture territoriale, l’école inclusive, les tensions de recrutement, le coût de la vie outre-mer, les émotions et les politiques publiques, …),
  • votre motivation et à nouveau,
  • votre aptitude à exercer les missions dévolues aux agents du cadre d’emplois de rédacteur.

Pour briller et décrocher de bonnes notes (plus de 12/20) ? Vous devez réagir en professionnel. 

Prenez le temps de relire le cadre d’emploi et les notes de cadrage des concours de rédacteur territorial pour comprendre ce qui est attendu.

Conseil n°2 : Construisez votre méthode de révisions 

S’agissant des connaissances théoriques, sans programme réglementaire, ni indications précises sur le nombre de questions ou encore la longueur des réponses attendues, vous devez construire votre plan de révisions en reprenant la note de cadrage ou encore le programme des anciennes épreuves des concours de rédacteur. Mettez ce programme au gout du jour en le complétant avec les dernières annales. Appuyez vous aussi sur les ouvrages appropriés (ex. droit des collectivités) pour finaliser votre plan de révisions. 

Lors des précédentes sessions, les jurys au 3e concours et interne (source : CDG69 2021), a déploré des confusions voire des hors sujets : « (Le sujet portait sur l'inclusion bancaire ndlr) : les candidats ont manqué de connaissances juridiques. La notion même d'inclusion bancaire n'a pas toujours été comprise par les candidats qui l'ont parfois confondue avec le micro-crédit personnel (MCP), manquant ainsi une partie du sujet ». Par ailleurs, les questions liées aux ressources humaines semblent avoir été un point faible pour bon nombre de candidats. Et les bases du fonctionnement des collectivités et de la fonction publique territoriale « non maîtrisées ». 

Pour vous donner une idée plus précise du niveau attendu, lors de la session 2021, les candidats ayant choisi l’option droit public ont du répondre aux 8 questions suivantes : « L’exécution des actes du conseil municipal ; Les compétences de la région ; Les principales structures de participation des citoyens à la vie locale ; Le préfet de département : nomination et attributions ; La fusion des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et des comités techniques (CT) ; L’obligation d’information du public ; La régie directe (ou régie simple) ; Précisez deux apports principaux de la loi de transformation de la fonction publique n° 2019- 828 du 6 août 2019 en matière de recrutement de contractuels ». 

Aucune impasse n’est possible. Au risque de tomber sur un sujet non connu et au bout, d’avoir une note éliminatoire. S’il y en a un thème où vous êtes mauvais (ou que vous détestez – cela arrive), vous allez devoir le travailler tout de même. Soyez confiant, le plus dur c’est de s’y mettre. 

Conseil n°3 : Prenez le temps de faire…un bilan pour savoir si vous maitrisez les savoirs faire fondamentaux à l’écrit 

S’agissant des compétences attendues sur le fond, vous devez posséder trois savoirs fondamentaux : savoir rédiger, travailler en temps limité, savoir dégager l’essentiel. 

Pour vous aider, demandez-vous si …vous saurez rendre une copie rédigée et soignée, sur la forme et sur le fond ? 

Les écrits du concours de rédacteur territorial sont là pour tester votre capacité à mobiliser des connaissances de manière précise et synthétique, sans vous perdre dans les détails. Mais au-delà des savoirs, ces épreuves servent aussi à apprécier votre capacité à rendre compte de vos savoirs de manière cohérente et vos qualités rédactionnelles. 

Lors de l’épreuve de questions à réponses courtes (QRC), le jury attend des réponses intégralement rédigées. Cela veut dire que la structuration et la maîtrise de la langue (orthographe, vocabulaire…) sont particulièrement importantes sur cette épreuve. Ce n’est pas simple à travailler donc autant commencer sans attendre : liste de termes, rédaction de dictées - tous les jours s’il le faut - sont absolument nécessaires, si vous n’êtes pas à l’aise sur ces points. 

Le respect des règles syntaxiques fait partie de l’évaluation. Les copies dans lesquelles les fautes d’orthographe et de syntaxe sont nombreuses ne peuvent obtenir la moyenne, elles peuvent même se voir attribuer une note éliminatoire. Un système de pénalités s’applique (exemple : copie négligée (soin, calligraphie, présentation) : - 0,5 point ; au-delà de 10 fautes d'orthographe ou de syntaxe : - 1 point). 

Les erreurs de vocabulaire témoignent généralement d'un manque de rigueur, mais aussi d'un manque de maîtrise. Vous devez donc veiller à employer la bonne terminologie et à utiliser des mots dont vous maîtrisez parfaitement le sens. Cela demande de l’entrainement. 

Songez que le concours est un « galop d’essai » pour votre futur professionnel. Votre supérieur hiérarchique doit pouvoir compter sur vous et vous faire confiance. Il n’est pas là pour corriger à longueur de temps les fautes commises sur les écrits que vous allez avoir à établir.

Enfin, la façon dont les propos seront perçus dépend, bien sûr, de la nature des idées, mais également de la qualité de la forme : présentation de la copie et style inclus. Ce dernier doit être clair et les phrases doivent être courtes. Pour comprendre le niveau attendu, prenez soin de lire des bonnes copies. 

Pour faire mieux, si aujourd’hui vous vous sentez en difficulté, habituez vous à faire des résumés des articles que vous lisez. Cela vous entrainera à structurer vos idées. 

Ensuite, demandez-vous si vous êtes capable de bien gérer le temps imparti par l’épreuve. 

Pour réussir l’épreuve de note par exemple, il faut notamment savoir lire vite. Si cela n’est pas votre point fort, lisez tous les jours : Le Monde, la gazette des communes, …ce qui vous semble le plus utile…mais lisez. 

Enfin, savoir organiser ses idées n’est pas naturel. Cela suppose d’avoir une méthode. 

Aussi, pensez à lire des rapports publics et pour ceux qui préparent le concours en interne les notes internes : repérez les formules, le style de la note. Et…Entrainez-vous ! 

Conseil n°4 : Entrainez-vous à écrire de manière structurée. 

Il faut tenir compte de la situation posée par le sujet et répondre à une commande. Votre supérieur a besoin d’avoir un point précis sur un sujet / dispositif / etc. qu’il ne maitrise pas, avec des éléments (les vôtres) qui vont l’aider à prendre une décision. 

Pour vous autoévaluer, posez-vous les questions suivantes : 

  • « Est-ce que ma rédaction correspond aux standards attendus ? » ;
  • « Est-ce que je sais rédiger une problématique (c’est-à-dire l'ensemble des questions, des problèmes concernant un domaine de connaissances ou qui sont posés par une situation) ? ».

Une des méthodes pour réussir à rédiger de manière structurée, peut constituer à rédiger au brouillon, un classement de vos connaissances pour rédiger la note ensuite, soit en les reliant avec des flèches, en portant des numéros,…

Pensez à établir votre plan de préférence en deux temps, avec deux sous-parties : conditions/effets ; causes/conséquences ; principes/exceptions ; notions/mise en œuvre ; ressemblances/divergences, etc. 

Mais attention à l’emploi du brouillon, hormis les deux phrases d’introduction, ne rédigez rien dessus. Il doit uniquement vous servir à jeter vos idées et …point déterminant : à élaborer votre plan. Pour le reste, vous n’avez matériellement pas le temps. 

L’épreuve de réponses aux questions permet d’apprécier le niveau de vos connaissances, mais aussi votre facilité à passer d’un sujet à un autre. 

Conseil n°5 : Prenez l’habitude de commencer par noter l’heure et, selon le nombre de points attribués aux questions, répartissez le temps de l’épreuve. 

En trois heures, ce qui prime, c’est la problématique (cf. plus-haut) : au-delà de vos connaissances, le jury teste votre faculté de synthèse. Le correcteur doit en savoir un maximum en un minimum de lignes et de temps.

Conseil n°6 : Exercez-vous à argumenter vos réponses 

Enfin, côté rédaction, bien qu’il ne s’agisse pas ici d’une dissertation, les réponses demandent une réflexion personnelle et une argumentation de votre part. 

Vos réponses doivent être courtes mais construites en suivant une certaine logique. 

Il est conseillé d’adopter le plan en deux parties, deux sous parties. Vous devez toujours être formel, clair et précis : une ou deux phrases d’introduction qui pose le problème et, un petit développement (IA/IB – IIA/IIB) qui répond à la question. 

Conseil n°7 : Dégagez l’essentiel du dossier pour aider le destinataire à prendre sa décision  

Ayez en tête que votre interlocuteur n’a pas de temps à perdre. Votre note vise doit contenir une analyse, un diagnostic, et contenir des informations nécessaires à la prise de décision sur un sujet d’actualité. 

Pour réussir l’épreuve, vous devez être en capacité d’une part, de repérer les informations essentielles, de les synthétiser de manière à informer un destinataire n’ayant pas connaissance du dossier ; d’autre part, de mobiliser vos connaissances des missions, compétences et moyens d’action d’une administration, des collectivités territoriales, etc. 

Pour cela, vous allez devoir vous projeter en tant que futur fonctionnaire. Être au fait des sujets d’actualité qui occupent les collectivités territoriales. Lire les ouvrages de la Documentation française vous aidera. Ici, c’est à vous d’aller chercher l’information… quotidiennement. 

La partie « propositions » va servir au jury à vérifier que vous savez valoriser des informations du dossier, comme par exemple : des expériences éclairantes conduites par différents établissements, administrations, collectivités, mobiliser vos connaissances et donc que vous serez capables une fois en poste, d’exécuter sur le terrain, par exemple, des tâches de gestion administrative, budgétaire et comptable, de rédaction d’actes juridiques…ou encore, d’assurer des fonctions de secrétaire de mairie. 

Conseil n°8 : Dès à présent…partez gagnant et envisagez l’épreuve d’admission 

Votre objectif est clair : avoir le concours. Autrement dit, l’écrit tout seul ne sert pas à grand chose. Bien se préparer c’est s’engager à réussir à l’écrit comme à l’oral donc…n’attendez pas d’avoir les résultats de l’écrit pour penser à préparer l’oral. 

Pour vous aider à vous évaluer, voici les questions posées lors des dernières sessions aux candidats aux concours : Quelles sont les missions et l’organisation du conseil de la vie sociale ? Quelles sont les actions possibles d’une commune pour revitaliser son centre-ville ? Qu’est-ce que la mutualisation des achats ? Quels sont les impacts du plan de relance à la suite de la pandémie de COVID-19 sur les collectivités ? Comment les communes font face à la fracture numérique ?

Ces questions vous parlent-elles ? Êtes-vous au clair sur ces notions ? Savoir répondre ou non à ces questions, vous donne un indice sur votre préparation. 

Si aucun élément ne vous vient, cela veut dire que votre méthode est à reprendre. Les sujets sont toujours d’actualité. Ils peuvent notamment porter sur : la décentralisation, les compétences de la commune, du département, de la région, la place des citoyens dans la vie des collectivités territoriales… la gestion des ressources humaines et le management territorial, le principe de libre administration et les finances des collectivités territoriales, les CT à statut particulier, les procédures formalisées de la commande publique, la compétence économique des intercommunalités, et des sujets « à la mode », comme par exemple : l’effort de redressement budgétaire et les collectivités territoriales. 

De plus, les membres de jury des concours de rédacteur territorial sont, comme bon nombre de jurys de concours, des passionnés, des élus.... Ils baignent dans la culture territoriale, connaissent les grands enjeux par cœur et les chiffres clés de la Territoriale.

Vous avez donc intérêt à renforcer votre savoir lors de votre préparation pour pouvoir donner des chiffres clés, donner des références pour situer le débat, mettre en avant ce qui fait l’actualité territoriale (ex. le plan de relance, l’expérience usager, l’attractivité des territoires…).  

Conseil n°9 : Appropriez-vous les règles de fonctionnement des collectivités territoriales 

Pour cela, informez-vous. La lecture de la presse (ex. La Lettre du cadre territorial, La gazette des communes,…) et des sites spécialisés (ex. Localtis, Vie publique, AMF, Sénat, Assemblée nationale) sont des fondamentaux. 

Ces lectures vous donneront également l’occasion de lire une feuille de route, une proposition de loi, des bonnes pratiques, des expérimentations, une évaluation, de comprendre concrètement, ce qu’est un dispositif incitatif ou coercitif, la contractualisation État-collectivités, la participation des citoyens… De quoi avoir pour le jour de l’oral, une « boite à outils » étayée pour répondre aisément aux questions des membres du jury. 

Conseil n°10 : Un peu (beaucoup) perdu … Mettez toutes les chances de votre côté et préparez-vous intensivement !

Huit mois avant le début des épreuves, même les meilleurs candidats peuvent connaître une « baisse de régime » et un emploi du temps pesant. Ce n’est pas grave. Pour vous redynamiser, n’hésitez pas à demander autour de vous des conseils et pensez à intégrer des plages de détente pour vous aider à retrouver, le cas échéant, de la motivation. 

Si vous voulez avoir de sérieux atouts dans votre manche, vous pouvez également suivre un cours (auprès d’un IPAG ou un CPAG) et même, compléter vos révisions par des travaux corrigés, lors de formations intensives, par exemple. 

Ces formations (e-learning) se présentent sous forme d’entraînements à la maison, avec des vidéos tutorielles, un suivi rapproché. Elles vous permettront notamment d’obtenir de précieuses recommandations auprès des intervenants.  

En conclusion, bien se préparer au concours de rédacteur : c’est se construire un planning de révisions bien défini, rentrer dans la peau du personnage, être professionnel, du travail au jour le jour, mettre en place des habitudes qui ont fait leurs preuves (lecture, dictées,…), des entraînements réguliers pour… maitriser les savoirs et savoir-faire attendus par le jury et… décrocher des notes excellentes. 

Bonne préparation avec Carrières Publiques

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